mardi 29 janvier 2008

MA PART DE RÊVE

J’ai touché là où c’est chaud.
J’ai touché là où c’est chat.
Cette chance là m’échut
Hier quand tu te douchas.
J’ai touché la tendre peau.
J’ai touché le tendre appât
Mais je n’en suis pas repu.
Demain j’en fais mon repas !

Je reveux ma part de rêve.
Et si ça me rend nigaud,
Cela me fait une trêve:
Je ne suis pas si sot !

J’ai touché là où c’est chaud.
J’ai touché là où c’est chat.
Sans ça, je me sens déchu
Désormais, ma geisha...
J’ai touché, et tu as beau
Me dire : “arrête…” tout bas,
Ta voix blanche contribue
À provoquer les ébats.

Je reveux ma part de rêve
Et si ça me rend nigaud
Cela me fait une trêve:
Je ne suis pas idiot !

J’ai touché là où c’est chaud.
J’ai touché là où c’est chat.
J’ai touché là d’où j’ai chu.
Doux Jésus, est-ce un bon choix ?
J’ai touché l’antre déclos,
M’a touché son bel éclat
D’ombre. L’affaire est conclue,
Doux Jésus priez pour moi !

O.Umhauer

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Hard corps Monsieur! Permet le jeu de mots. Ou sa sécoute ?

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Christale a dit…

Délicieux de sensualité contenue, retenue mais reconnue... sans être tout -à -fait dévoilée ... en effet ... ou plutôt ... sans effet ...
C'est CHAUD !...
J'adore la subtilité avec laquelle tu fais glisser les mots d'un couplet à l'autre... aucune violence, aucune rupture, aucune brutalité, aucune vulgarité ...
Et tu as beau jouer avec les mots, ton histoire tient debout... comme la charmante héroïne, apparemment ...
Et le "Doux Jésus, priez pour moi !" est d'un à -propos !... On sent que le héros est perdu et ne sait plus à quel sein se vouer !
Et tant pis pour nous, nous ne saurons pas la fin del'histoire... Il nous reste notre imagination ...
Merci, Olivier !!!...