mardi 29 janvier 2008

AMALIA

Je suis un portugais de cœur,
Moi le mélomane docker
Du port de Cherbourg, et, d’ailleurs,
J’ai ma part d’ibérique terre:
De ce cargo de Lisboa,
Haché’ par le bruit des moteurs,
Me parvient la voix d’Amalia
Rodriguez, mon enfant, ma sœur.

Lorsque la vie est un fardeau
Insupportable à se fader,
Alors il me faut un fado
Pour me dire : “Apprends à l’aimer”.

Mon histoire est un peu banale.
J’ai le fado comme a le blues
La grisaille du ciel natal
Quand elle entend chanté’ Toulouse.
Mais moi, c’est d’avoir vu frimer
Dans les bras de celle que j’aime
Un ami docker... On bossait
Ensemble. Maintenant : problème...

Refrain

Des plombes de plomb que l’attente
Attente à ma sérénité!
J’attends celle qui est trop lente
À comprendre le verbe aimer.
Elle est sourde et j’entends très bien
Qu’elle néglige mes avances.
Pour elle je suis un copain
Dont ce n’est pas le tour de chance...

Refrain

Puisque la Camarde est hostile
À mon amour et qu’elle boude
Mes propositions inutiles
Lorsque je la pousse du coude,
Puisqu’il semble qu’elle ne tient
Pas trop à m’avoir sur les bras :
Adieu la belle!... En Cotentin
Je veux contenter Amalia.

Lorsque la vie est un fardeau
Insupportable à se fader,
D’Amalia j’écoute un fado
Et je réapprends à aimer
Amalia.

O.Umhauer

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